une nouvelle vie...

Admin intrépide Messages : 6 Date d'inscription : 22/08/2008

[en construction]

"Elle s’appelle Marilou, son père était un homme brutal, sa mère incapable de la défendre, elle quitta donc le domicile familial et arriva à Saint-Aignan, elle vécut un moment dans la forêt de rapines et de petits larcins, un jour bien sur elle se fit prendre, par un homme qui était sergent de police, il s’appelait Gorille, il la guida et devint son parrain.

Elle resta à Saint-Aignan et y prospéra, elle put acquérir sa maison.

Bien sur, Marilou est douce et aimable, et serviable, et tous les hommes tombent sous son charme. Elle fut demandée en mariage plus d’une fois, quand je l’ai rencontrée elle était l’heureuse maman de Sylphaël. Elle m’a racontée son histoire, elle ne fut jamais vraiment heureuse, sa vie me paraissait bien douloureuse et tortueuse. Après des déceptions sentimentales elle vint habiter à Sancerre.

Nous nous sommes rencontrés Bourges, étrange ironie du destin, nous habitions tous les deux à Sancerre et ne nous étions jamais croisés. Elle venait de vivre une séparation, et était elle aussi partie en campagne pour le Berry.

La première fois que je l’ai vue, c’était dans une taverne, elle faisait de l’équilibre sur une poutre, j’avais peur qu’elle tombe et je lui ai tendu les bras, elle est arrivé comme un ange sur mes genoux, et nous avons échangé notre premier baiser. J’en étais tout chamboulé.

Le lendemain je suis retourné en ville et quand je l’ai aperçue dans la même taverne, je l’ai rejointe. De ce jour, je ne l’ai plus quittée.

Elle devait rejoindre un autre homme, qui lui avait promis de la faire voyager, m’avait prévenu qu’elle voulait quitter Sancerre pour retourner à Saint-Aignan, je n’ai pas hésité une seconde et je l’ai suivie. Au fil de nos rencontres, mari lève le voile sur sa vie.

Nous sommes allés faire la guerre ensemble, puis nous sommes retournés à Sancerre, elle m’a dit qu’elle retournait à Saint-Aignan, comme prévu, je l’ai donc suivie comme prévu. Nous sommes arrivés à Saint-Aignan en novembre 1455 et nous avons vécus dans la cabane du bois des amoureux, nos premiers émois de jeune couple, Sylphaël était un petit garçon adorable et je l’ai considéré comme mon fils dès que nous nous sommes fréquentés. Nous nous sommes fiancés le 3 décembre 1455.

Puis vint le jour de mon baptême, un jour plein de surprises, bonnes et mauvaises….., comme à mon habitude je n’ai voulu garder que les bonnes, bien qu’une en particulier me hante encore, sans compter cette tristesse qui restera toujours en moi……enfin la page fut tournée…

Arriva enfin le jour tant attendu, Mari m’a dit OUI,le 21 février 1455, ce fut quand même une cérémonie mémorable, à deux titres, d’abord parce que notre mariage avait été célébré 15 jours auparavant, il a été invalidé pour faute de délai non réglementaire de la publication des bans, mais aussi parce qu’il fut célébré par Mgr Ottobismarck, un célèbre Sancerrois, ami de Marilou.

Voilà vous connaissez maintenant l’histoire qui fit notre couple, vous saurez plus tard ce qui nous est arrivé. J’espère que je pourrez encore vous la narrer, je commencerais l’histoire de notre famille dans un autre chapitre.

Mais celle-ci est déjà composée de 3 personnes, Mari, Sylphaël et moi-même.

J’espère bien agrandir cette famille, si Aristote me prête vie."

admin clelala Messages : 359 Date d'inscription : 22/08/2008

Et voilà Mari et moi sommes mariés, pour le meilleur et pour le pire, mais surtout pour le meilleur, comme dit Mari, le pire on aimerait le laisser aux autres, mais le pire arrive malgré tout.

Après quelques mois de mariage, Mari m’a appris quelque chose que j’attendais avec impatience, alors qu’elle devait partir en pèlerinage, elle m’annonce qu’elle reviendra avec un cadeau que je lui ai fait, je comprends après quelques minutes qu’elle m’annonce qu’elle attend un enfant, cette nouvelle me comble de bonheur.

Le pèlerinage est annulé pour elle, je ne tiens pas à ce qu’elle erre sur les routes alors qu’elle attend notre enfant.

Cette grossesse tant attendue, je voulais vraiment qu’elle se déroule dans les meilleures conditions.

Nos amis sont tous heureux pour nous, quelques temps plus tard, notre fillot, Anthelmar fait la connaissance d’Ezhelkiel une charmante jeune femme tout droit arrivée de Tulles, qui plus est, elle est la sœur de Gayala, la meilleure amie de Mari, nous formons alors un quatuor inséparable.

Cependant une nouvelle contrée voie le jour et Anthelmar décide de s’exiler, nos adieux sont déchirants, mais la décision est prise, les voilà partis pour Eauze.

Nous avons envie d’entreprendre un voyage et nous décidons d’aller rendre visite à Kiel et à Anth’, malgré le terme proche de la grossesse de Mari.

A peine avons nous quitté le Berry, que nous sommes attaqués par une armée.

Mari, mon amour, est laissée pour morte sur le bord du chemin, de braves paysans la ramène en ville, pendant que je gis inconscient. A mon réveil, je suis fou de douleur, et je décide de retourner sur mes pas avec notre fils.

Merci à ces paysans, ils lui sauvèrent la vie, merci également à mon ami Karl, qui prodigua les premiers secours.

Mari fut amenée à l’infirmerie de la garnison, Shaïgan notre capitaine sutura la longue entaille sur sa cuisse.

Après plusieurs jours d’angoisse pour la vie de ma femme et de notre bébé, Mari accouchera d’une petite fille, malgré toutes nos craintes, elle avait survécue à l’agression subie par sa mère.

Elle s’appelle Lyla, elle est née le 6 juin 1456, nous avons du la surveiller de près, elle a poussé son premier cri si faiblement que personne ne l'a entendu.

Mais les soins dont elle fut l'objet ont permis qu'elle grandisse normalement et elle fait aujourd'hui le bonheur de son grand frère et de ses parents.

L'année 1457 s'annonçait sous les meilleurs auspices, un enfant du prénom de Clodulf nous est arrivé le 24 mars, c'était aussi sans compter avec l'arrivée d'un homme le futur fillot de Mari qui devient son amant..Déchirements, incertitudes, souffrances deviennent le lot de notre famille....

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